Vers une nouvelle synchronisation : explorer l’horizontale et la verticale dans nos relations
- ccallain
- 4 oct.
- 3 min de lecture
Nos sociétés et nos traditions se sont longtemps construites sur une logique verticale : des hiérarchies, des places assignées, des rôles à respecter. Dans la classe, par exemple, il y avait les professeurs et les élèves, et entre camarades, la communication horizontale était rarement encouragée — elle se réglait souvent par des rapports de force dans la cour de récré.
Aujourd’hui, une bascule s’opère. Avec les nouvelles générations, une autre dynamique émerge avec une horizontalité qui bouscule la verticalité: chacun parle à l’autre comme à un pair. Mais ce changement est souvent fait avec un déni de la verticalité, plus qu’avec une réelle reconnaissance de l’horizontalité.
Verticalité et horizontalité : deux dimensions à équilibrer
La verticalité n’est pas forcément négative. Elle peut être fluide et humaine : dans une marche en forêt, c’est celui qui connaît le chemin qui prend la tête ; face à un blessé, c’est celui qui sait soigner qui guide. Ce type de verticalité n’est pas figé, mais fondé sur les compétences du moment.
Le danger, aujourd’hui, est de vouloir supprimer totalement la verticalité. Les jeunes générations tendent parfois à fonctionner uniquement dans l’horizontale, sans repères hiérarchiques, ce qui crée des incompréhensions et des tensions avec un monde encore organisé verticalement.
La clé est donc d’apprendre à conjuguer les deux : reconnaître une autorité quand elle est légitime, tout en développant une véritable communication horizontale.
Communication et émotions cachées
La communication est souvent moins affaire d’information que de lien. Quand quelqu’un raconte « mon patron m’a agacé », l’autre n’entend pas seulement le fait, mais cherche surtout le: « comment tu te sens ? ».
Mais depuis des siècles, nos sociétés ont appris à refouler les émotions, les considérant comme des obstacles. Résultat : elles s’accumulent en tensions invisibles qui explosent un jour dans la relation. Historiquement, hommes et femmes ont été enfermés dans des rôles complémentaires : les hommes décidaient sans exprimer leurs émotions, les femmes ressentaient sans décider. Aujourd’hui, l’équilibre demande que chacun assume à la fois ses émotions et ses décisions.
Défis, tensions et conflits
Lorsqu’un défi n’est pas relevé, il se transforme en problème. Un problème non réglé finit par dégénérer en conflit, voire en guerre. À l’échelle individuelle, cela peut donner des disputes ou des maladies ; à l’échelle collective, cela alimente les conflits mondiaux.
La guerre n’est alors qu’une manière de « décompresser » une énergie stagnante, sans pour autant résoudre le défi initial. Tant qu’il n’est pas reconnu, le cycle se répète.
Apprendre la synchronisation
Se synchroniser, c’est comprendre que la communication n’est pas seulement un échange d’idées, mais un ajustement constant. Comme dans une foule où l’on doit adapter son pas pour avancer sans bousculer, il s’agit d’écouter vraiment, de reconnaître la place de l’autre, sans le réduire à un obstacle ni à un simple reflet de soi.
L’horizontalité nous apprend à écouter et à reconnaître l’autre. La verticalité nous rappelle que certains repères et responsabilités sont nécessaires. La synchronisation naît de l’articulation subtile entre les deux.

✨ En somme : apprendre l’horizontalité sans renier la verticalité, reconnaître nos émotions au lieu de les cacher, et relever nos défis avant qu’ils ne deviennent conflits : voilà le chemin d’une véritable synchronisation avec soi, avec les autres et avec le monde.
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